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Les mérites du service sanitaire

Publié le 07/05/2019Modifié le 28/10/2019
Lancé à la rentrée, le service sanitaire concerne plus de mille étudiants de l'UFR Médecine à Paris Diderot. Ce nouveau dispositif a pour objectif de former tous les futurs professionnels de santé aux enjeux de la prévention.

Dans le cadre du service sanitaire, les étudiants en médecine et en soins infirmiers ont mené des actions de prévention sur le terrain les semaines du 25 mars et du 15 avril auprès de leurs camarades sur le site des Grands Moulins pour les aider à lutter contre les addictions (drogue, tabac, alcool…), pour les informer sur l’alimentation et sur la santé sexuelle (contraception, MST) et pour faire la promotion de l’activité physique. D’autres ont fait leur semaine de « stage » en allant à la rencontre des collégiens et lycéens ainsi que des populations précaires hébergées dans les foyers France terre d’asile et du Samu social. « Ils ont réalisés des actions concrètes de prévention auprès des publics clairement identifiés comme prioritaires », indique Albert Faye, président du Conseil pédagogique de l’UFR qui a supervisé la mise en œuvre de cette réforme. Et ajoute : « La prévention est un des piliers de la médecine, et pourtant elle n’était pas suffisamment valorisée dans la formation des médecins jusqu’à aujourd’hui. Les choses évoluent dans le bon sens, l’importance de la prévention est reconnue. Les médecins sont désormais des acteurs à part entière de santé publique ».

Une avancée pour l’interprofessionnalité

 

Le service sanitaire concerne 400 étudiants de 3e année de médecine et 600 étudiants de 2e année en soins infirmiers. En novembre dernier, l’UFR Médecine a réussi à les rassembler sur le site de Bichat lors de la première partie consacrée aux enseignements théoriques. « C’est un point très positif d’avoir réussi à mettre dans une même salle de TD les étudiants de médecine et en soins infirmiers, souligne Viviane Caillavet, directrice des IFSI de Pontoise et de Beaumont-sur-Oise qui a piloté la mise en place du service sanitaire. Ils se sont découverts des points communs et ont manifesté l’envie de travailler ensemble ».

Le service sanitaire a également permis à vingt formateurs des IFSI d’intervenir à l’université. « C’est une grande avancée pour l’interprofessionnalité, insiste Viviane Caillavet. Nous aurions aimé rassembler les étudiants des deux filières dans les stages, mais pour des questions de calendrier et de considérations géographiques, c’était impossible ». La directrice des IFSI ne désespère pas d’y arriver l’année prochaine…